jeudi 18 juin 2015

COMMENT PRÉPARER UN EXAMEN!!!!!

Bac 2015 : triche old school vs triche 2.0
le 14-06-2015 
Le baccalauréat 2015 débute mercredi prochain. Si la plupart des élèves révisent les cours jour après jour de façon assidue, d’autres s’adonnent à des techniques moins nobles mais bien connues : les antisèches.
Ils sont de plus en plus nombreux à tricher, ou à plagier. Selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, le nombre de tentatives de fraude au bac en 2014 a bondi de 9,8% en un an, a révélé "Le Parisien" en mai dernier, et les copies falsifiées ont, elles, augmenté de 5,3 points entre 2013 et 2014.

La bonne vieille antisèche ne suffit plus. Trop vue, trop connue. Les tricheurs d’aujourd’hui deviennent "sophistiqués". "La fraude numérique se développe avec le smartphone et internet", explique Christophe Michaut, enseignant-chercheur nantais, spécialiste des sciences et de l’éducation, interrogé par "l'Obs". Toujours plus ingénieux, ils en viennent à surpasser leurs aînés. Pourtant, ces derniers ne manquaient pas d’imagination.
# L'art de la triche old school
Les accessoires
A l’époque où internet n’est qu’à ses balbutiements, et que la technologie n’est pas tout à fait à la pointe, les lycéens trichent avec les moyens du bord. En l’occurrence, ceux qu’ils ont à disposition sur la table. La très prisée règle en fer est un classique. Une technique simple qui nécessite un crayon à papier bien taillé et une gomme. Discrète et efficace. L’inconvénient : trop connue du monde des enseignants, ce subterfuge ne trompe plus personne.
La bouteille d’eau aussi a su faire ses preuves. Le lycéen écrit les dates historiques ou ses formules mathématiques sous l’étiquette, décollée au préalable, et recollée avec soin. Un petit coup d’œil vers la bouteille orientée avec justesse, et l’élève comble ses lacunes comme par magie.
La peau, tout simplement
Autre classique: l’écriture épidermique. Plus utile avec une encre qui ne bave pas, on la retrouve sur les chevilles (un croisement de jambes suffit à percevoir les annotations), les cuisses (technique qui profite uniquement aux filles en jupes), ou plus risquée encore : la face cachée de l’avant-bras.
Certains poussent même l’astuce jusqu’à s’écrire sur l’ongle, mais l’aide reste minimale.
L’antisèche papier, la plus classique
La plus célèbre, celle qui a sauvé l’honneur de nombreux bacheliers : le morceau de papier. Dans la poche, la trousse (interdite aujourd’hui), le creux de la main, cet aide-mémoire se retrouve partout où il y a de la place. Les grandes dates de la guerre froide sont enroulées autour de la cartouche d’encre du stylo plume. Les citations de philosophes sont scotchées aux semelles des lycéens. Le tableau périodique des éléments peut même se glisser dans un trou percé dans la gomme.

L’inconvénient principal de ces techniques : leur taille réduite. Les fraudeurs n’ont finalement que quelques centimètres pour retranscrire des morceaux de cours. Avec la technologie, le tricheur d’aujourd’hui a lui bien plus de moyens pour exprimer sa "créativité".
# L’antisèche 2.0
"L'antisèche n’a pas encore disparu. Elle est même considérée comme l’un des outils les plus utilisés", constate Christophe Michaut. Au bac 2014, l’aide-mémoire papier représente presque 28% des pratiques frauduleuses.
Si le subterfuge est toujours bien ancré chez les tricheurs nouvelle génération, il a évolué. "Aujourd’hui, les élèves prennent leurs cours sur des ordinateurs", rappelle Christophe Michaut. Ils peuvent ensuite les imprimer en miniatures, et les placer aux mêmes endroits que leurs aînés.
Autre nouveauté : il est désormais possible de remplacer l’étiquette des correcteurs, tubes de colles, ou même des bouteilles d’eau. Grâce à des formulaires vierges trouvés sur des sites spécialisés, une nouvelle étiquette peut remplacer l’originale. Seul un œil averti se penchera sur la liste des composants du Tipp-Ex de l’élève afin d’y trouver le cours de SVT miniaturisé.


La calculatrice
Technique très répandue parmi les lycéens, le bidouillage de la calculatrice graphique. "Un quart des élèves a recours à cette pratique", estime Christophe Michaut, qui a même établi une figure type du tricheur à calculatrice.
C’est plutôt un bon élève, qui maîtrise a minima le contenu de l’enseignement puisqu’il fait un travail de sélection au préalable."
Une technique qui n’est pas illégale, grâce au flou juridique de la circulaire 99-186 de 1999. La calculatrice est autorisée lors de certaines épreuves, et l’ajout de données à l’appareil n’est pas explicitement interdit. Comme rien n’arrête le progrès, "certains logiciels permettent désormais de transférer directement le cours entier, voire des photos, depuis l’ordinateur jusqu’à la calculatrice", constate Christophe Michaut.
Malheureusement pour les élèves paresseux, les calculettes programmables seront interdites à partir de 2018, indique une note de l’Education nationale. Les élèves devront se contenter d’une calculatrice de collège, ou se procurer un modèle équipé d’un "mode examen".
Les objets connectés
Mais évidemment, aujourd'hui, sur la première marche du podium des pratiques frauduleuses, on retrouve : le smartphone (30% des cas). Les élèves sont censés éteindre l’appareil et le ranger dans le sac avant chaque examen. Mais certains le laissent "malencontreusement" allumé dans leur poche. Ils peuvent ensuite accéder à internet, ou à leur bibliothèque de photos (de cours), ou encore aux réseaux sociaux.
Une enquête a déjà été ouverte début juin par le parquet d’Alger, pour cas de fraude via Facebook. Un quart d’heure après le début d’une épreuve du baccalauréat algérien, des candidats ont mis en ligne les sujets via leur téléphone pour demander de l’aide.
Les smartphones ont pris une telle proportion que, depuis 2013, toutes les académies sont équipées de détecteurs de téléphones portables. Les recteurs les répartissent de façon aléatoire dans différents centres d’examen.
Les montres connectées aussi ont un avenir dans les pratiques des tricheurs. Un Suisse en a fait les frais début mai. En plein examen, l’examinateur a remarqué que l’élève travaillait plus avec sa montre qu’avec son stylo. Il écopé d’une note de 1 à son test.
L'oreillette Bluetooth
Dernière méthode en date et qui pourrait bien s’étendre : le coup de fil presque invisible. Une candidate au bac en Algérie a été surprise avec unepuce électronique dans l’oreille, rapporte "Metronews". A l’aide de ce moyen de communication satellitaire, elle se faisait dicter les réponses par un correspondant.
Plus simples et plus répandues : les oreillettes Bluetooth, reliées à un i-Pod caché dans la poche et dans lequel l’enregistrement des cours a été intégré. Les cheveux longs sont recommandés.
Bien entendu, qu’elle soit classique ou high tech, la triche au bac est condamnée. Les sanctions sont lourdes et vont du blâme à la prison, en passant par l'interdiction de repasser le bac avant deux ans (voire cinq). Dans les cas les plus graves, comme une fuite de sujets ou une substitution d'identité, le tricheur risque trois ans d’emprisonnement et/ou 9.000 euros d’amende.
Juliette Pousson


Les Français et les touristes

 
 
Accueil des touristes : les Français devront faire mieux 16 juin 2015

Les Français seraient-ils les personnes les plus désagréables du monde? Si l'on en croit le  rapport du Conseil de promotion du tourisme remis le 11 juin au ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, la réponse est "oui". Alors que les visiteurs étrangers attendent un service à la hauteur de leurs espérances, ce document, relayé par The Daily Telegraph, montre que "les taux de satisfaction sont 30 % en dessous de la moyenne européenne en termes de rapport qualité-prix".
Pire, le quotidien britannique met en exergue que la France abrite "les habitants les moins sympathiques, les chauffeurs de taxi les plus désagréables et les serveurs les plus agressifs". Pour le quotidien britannique, le constat est implacable: "La France est paralysée par les Français."
Avec plus de 84 millions de touristes par an, la France est le pays le plus visité dans le monde depuis les années 1980. Avec Paris en tête de pont, le tourisme est un trésor national à exploiter. Pourtant, Paris est considéré comme une des villes les plus impolies d'Europe par les internautes sur le site de TripAdvisor. C'est ce que le rapport remis à M. Fabius nomme "le paradoxe français".
Dans ce contexte, le Quai d'Orsay a décidé de réagir en définissant une stratégie – assortie d'un fonds dédié – afin d'atteindre l'objectif de 100 millions de touristes d'ici à 2020. Mais le but de la manœuvre est également d'améliorer l'accueil des visiteurs étrangers. "Cela doit devenir une priorité nationale", a décrété Laurent Fabius. Une importante campagne de communication sur l'hospitalité des Français et des professionnels sera ainsi lancée. Ainsi, chaque nouveau venu entendra désormais dans les aéroports et les gares: "Bienvenue en France" en anglais et "Merci et à bientôt" à leur départ.
Mais le plan du chef de la diplomatie française est bien plus ambitieux: apprendre aux Français à sourire. Les journalistes britanniques, eux, ne semblent pas tomber dans le panneau et préfèrent ironiser sur ces mesures.  "La France n'en est pas à sa première tentative pour améliorer l'attitude des locaux envers les touristes", écritThe Daily Telegraph. Le quotidien cite ainsi un manuel de politesse distribué aux commerçants par la mairie de Paris en 2013. Trois ans auparavant, la municipalité avait même embauché des "ambassadeurs du sourire" pour propager la bonne humeur autour des grands monument de la capitale. Sur le papier, cela avait l'air infaillible.

lundi 15 juin 2015

JOURNÉE POUR LE DON DU SANG

Une journée pour le don du sang France | 14 juin 2015 par Régis Grosperrin
Le 14 juin, c’est la Journée mondiale des donneurs de sang. Ce jour-là, des camions spéciaux ou des tentes sont installées pour accueillir les donneurs. Mais pourquoi donner son sang ?

La ministre de la santé, Marisol Touraine, donne son sang lors de la Journée mondiale des donneurs de sang, le 14 juin 2012. (PIERRE VERDY AFP)
10 000 dons de sang sont nécessaires en France chaque jour. Lors d'opérations à l'hôpital ou dans le traitement de certaines maladies, des personnes ont besoin de recevoir du sang. C'est ce qu'on appelle une transfusion sanguine. Un million de personnes en France sont soignées ou sauvées chaque année, grâce au sang donné volontairement par d'autres Français.
Irremplaçable
Le sang est indispensable à la vie : il transporte de l'oxygène grâce aux globules rouges, il aide le corps à  lutter contre les infections, et surtout, il est capable de coaguler au contact de l'air : c'est la croûte de sang séché qui se forme quand on s'est blessé. Pour le moment, aucun autre produit ne peut remplacer entièrement le sang humain. Pour soigner un être humain, il faut donc du sang humain.
Du sang en moins
En donnant son sang, une personne aura un peu de sang en moins dans son corps. Entre 4 et 6 litres de sang circulent dans le corps d'un adulte en permanence, donc le demi-litre de sang prélevé est sans conséquence sur la santé du donneur.
Le corps fabrique du sang neuf
En fait, il est impossible de manquer de sang : le corps humain en fabrique en permanence. Après un don de sang, il lui faut 15 jours pour renouveler les globules rouges, et seulement quelques heures pour le plasma et les plaquettes, deux autres composants de notre sang.
Donner ou vendre ?
Dans certains pays, comme aux États-Unis, on a le droit de vendre son sang. Mais pas en France. C'est un choix éthique : le corps humain n'est pas une chose qu'on peut vendre ou acheter. Par conséquent, même si quelqu'un voulait vendre quelque chose de son corps (par exemple son sang), la loi française l'interdit. En France, donner son sang est un geste volontairebénévole, un acte de solidarité qui permet de soigner des malades et sauver des vies.

mardi 2 juin 2015

les cadenas de l'amour

France. Pont des Arts : quand l’amour pèse (trop) lourd
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS Publié le 01/06/2015


Ce lundi 1er juin, la mairie de Paris retire tous les cadenas sur le célèbre pont des Arts, et installe à la place des panneaux de verre. “Une onde de choc pour les touristes”, selon le journaliste et écrivain britannique Stephen Clarke. 

“Le poids de l’amour devient insupportable pour les ponts de cette ville”, rapporte le quotidien américain The Wall Street Journal. Pour des raisons de sécurité, la ville de Paris a décidé du retrait des dizaines de milliers de cadenas sur le pont des Arts, “dans le but de mettre fin à cette tendance populaire qui a conduit les touristes à recouvrir de nombreux ponts de la ville avec des symboles d’amour”, explique le journal.
Ce rituel romantique est devenu une étape incontournable du circuit touristique parisien, mais il a “éveillé la rancœur de nombreux Parisiens”, note le journal. Et la municipalité a tranché : les 45 tonnes de cadenas seront retirées. Les grilles seront remplacées d’abord par des panneaux de bois, puis de verre, où il est impossible d’attacher des cadenas.
“Des gémissements de protestation de la part des romantiques”
C’est une page qui se tourne, et qui ne sera pas sans conséquences, selon l’écrivain britannique Stephen Clarke, auteur de plusieurs ouvrages sur les Français (notamment A Year In The Merde, paru en 2005 aux éditions Black Swan). Il explique dans The Daily Telegraph que le cliché idéalisant Paris comme la ville de l’amour “va mordre la poussière”
Certes, ce pont autrefois “élégant et aérien” est aujourd’hui comme “un hippopotame qui attend de s’effondrer”, note Clarke, qui file les clichés de la Ville lumière : “C’est comme si les amateurs parisiens de french cancan lui avaient donné des jarretières à enfiler sur ses jambes grêles.”
Cependant, cette décision risque de déplaire à de nombreux touristes, et suscitera “des gémissements de protestation de la part des romantiques” qui visitent la capitale, assure l’écrivain. Même si certains, ironise-t-il, vont pousser des soupirs de soulagements, notamment ceux “qui se sont depuis séparés de leur ancien partenaire et qui veulent désespérément que leur cadenas soit retiré, avec tous les mauvais souvenirs qui vont avec”
AUTEUR Jade Garrett


lundi 1 juin 2015

COMPLIMENTS GRATUITS

http://s1.libe.com/img/logo-liberation-311x113.pngQUELLE EST LA CHANSON PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS?
 AFP 30 mai 2015
 Une étude révèle les cinq chansons les plus plébiscitées par les Français. Mistral gagnant, la ballade de Renaud, est la «chanson française préférée de tous les temps», devant Ne me quitte pas de Brel et L’aigle noir de Barbara, selon un sondage BVA-Doméo-presse régionale publié samedi. Jean-Jacques Goldman reste pour sa part le «chanteur préféré des Français», devant Jacques Brel et Georges Brassens, et Edith Piaf est leur «chanteuse préférée», devant Barbara et Céline Dion, selon cette étude «Les Français et la musique».

Une liste de 30 chansons, établie à partir d’un sondage préalable, a été proposée aux personnes interrogées, qui pouvaient sélectionner jusqu’à trois titres: Mistral gagnant, avec 25,7% des suffrages, devance d’une très courte tête Ne me quitte pas de Brel (25,2%) et L’aigle noir de Barbara (22,5%). Suivent Les lacs du Connemara (Michel Sardou), Là-bas (Jean-Jacques Goldman) et La montagne (Jean Ferrat). En ce qui concerne les chanteurs, Renaud se classe cinquième, derrière Goldman, Brel, Brassens et Ferrat. L’enquête a été réalisée par téléphone les 29 et 30 avril auprès d’un échantillon de 1 028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).