français A2
jeudi 23 juillet 2015
mercredi 15 juillet 2015
jeudi 18 juin 2015
COMMENT PRÉPARER UN EXAMEN!!!!!
le 14-06-2015
Le baccalauréat 2015 débute
mercredi prochain. Si la plupart des élèves révisent les cours jour après
jour de façon assidue, d’autres s’adonnent à des techniques moins
nobles mais bien connues : les antisèches.
Ils sont de
plus en plus nombreux à tricher, ou à plagier. Selon les
chiffres du ministère de l’Education nationale, le nombre de tentatives de
fraude au bac en 2014 a bondi de 9,8% en un an, a révélé
"Le Parisien" en mai dernier, et les copies falsifiées ont, elles,
augmenté de 5,3 points entre 2013 et 2014.
# L'art de la
triche old school
Les accessoires
A l’époque
où internet n’est qu’à ses balbutiements, et que la technologie n’est pas tout
à fait à la pointe, les lycéens trichent avec les moyens du bord. En l’occurrence, ceux qu’ils ont à disposition sur la table. La très
prisée règle en fer est un classique. Une technique simple qui nécessite un crayon à papier bien taillé et une
gomme. Discrète et efficace. L’inconvénient : trop connue du monde des
enseignants, ce subterfuge ne trompe plus personne.
La bouteille d’eau aussi a su faire ses
preuves. Le lycéen écrit les dates historiques ou ses formules mathématiques
sous l’étiquette, décollée au préalable, et recollée avec soin. Un petit coup
d’œil vers la bouteille orientée avec justesse, et l’élève comble ses lacunes
comme par magie.
La peau, tout simplement
Certains poussent même l’astuce jusqu’à s’écrire sur l’ongle, mais l’aide reste minimale.
L’antisèche papier, la plus classique
La plus célèbre, celle qui a sauvé
l’honneur de nombreux bacheliers : le morceau de papier. Dans la poche, la
trousse (interdite aujourd’hui), le creux de la main, cet aide-mémoire se
retrouve partout où il y a de la place. Les grandes dates de la guerre froide
sont enroulées autour de la cartouche d’encre du stylo plume. Les citations de philosophes sont scotchées aux
semelles des lycéens. Le tableau périodique des éléments peut
même se glisser dans un trou percé dans la gomme.
L’inconvénient principal de ces techniques : leur taille réduite. Les fraudeurs n’ont finalement que quelques centimètres pour retranscrire des morceaux de cours. Avec la technologie, le tricheur d’aujourd’hui a lui bien plus de moyens pour exprimer sa "créativité".
# L’antisèche 2.0
"L'antisèche n’a pas encore disparu. Elle est même considérée comme l’un des outils
les plus utilisés", constate Christophe Michaut. Au bac 2014, l’aide-mémoire papier représente presque 28% des pratiques
frauduleuses.
Si le
subterfuge est toujours bien ancré chez les tricheurs nouvelle génération, il a
évolué. "Aujourd’hui, les élèves prennent leurs cours sur des
ordinateurs", rappelle Christophe Michaut. Ils peuvent
ensuite les imprimer en miniatures, et les placer aux mêmes endroits que leurs
aînés.
Autre nouveauté : il est désormais
possible de remplacer l’étiquette des correcteurs, tubes de colles, ou même des
bouteilles d’eau. Grâce à des formulaires vierges trouvés sur des sites
spécialisés, une nouvelle étiquette peut remplacer l’originale. Seul un œil
averti se penchera sur la liste des composants du Tipp-Ex de l’élève afin d’y
trouver le cours de SVT miniaturisé.
La calculatrice
Technique très répandue parmi les lycéens,
le bidouillage de la calculatrice graphique. "Un quart des élèves a recours à cette
pratique", estime Christophe Michaut, qui a même établi une figure type du
tricheur à calculatrice.
C’est plutôt un bon
élève, qui maîtrise a minima le contenu de l’enseignement puisqu’il fait un
travail de sélection au préalable."
Une technique qui n’est pas illégale,
grâce au flou juridique de la circulaire 99-186 de 1999.
La calculatrice est autorisée lors de certaines épreuves, et l’ajout de données
à l’appareil n’est pas explicitement interdit. Comme rien n’arrête le
progrès, "certains logiciels permettent désormais de transférer
directement le cours entier, voire des photos, depuis l’ordinateur jusqu’à la
calculatrice", constate Christophe Michaut.
Malheureusement pour les élèves paresseux,
les calculettes programmables seront interdites à partir de 2018,
indique une note de l’Education nationale. Les élèves devront se contenter
d’une calculatrice de collège, ou se procurer un modèle équipé d’un "mode
examen".
Les objets connectés
Mais évidemment, aujourd'hui, sur la
première marche du podium des pratiques frauduleuses, on retrouve : le
smartphone (30% des cas). Les élèves sont censés éteindre l’appareil et le
ranger dans le sac avant chaque examen. Mais certains le laissent
"malencontreusement" allumé dans leur poche. Ils peuvent ensuite
accéder à internet, ou à leur bibliothèque de photos (de cours), ou encore aux
réseaux sociaux.
Une enquête a déjà été ouverte début juin
par le parquet d’Alger, pour cas de fraude via Facebook. Un quart d’heure après
le début d’une épreuve du baccalauréat algérien,
des candidats ont mis en ligne les sujets via leur téléphone pour demander de
l’aide.
Les smartphones ont pris une telle
proportion que, depuis 2013, toutes les académies sont équipées de détecteurs
de téléphones portables. Les recteurs les répartissent de façon aléatoire dans
différents centres d’examen.
Les montres connectées aussi ont un avenir
dans les pratiques des tricheurs. Un Suisse en a fait les frais début mai. En
plein examen, l’examinateur a remarqué que l’élève travaillait plus avec sa
montre qu’avec son stylo. Il écopé d’une note de 1 à son test.
L'oreillette Bluetooth
Dernière méthode en date et qui pourrait
bien s’étendre : le coup de fil presque invisible. Une candidate au bac en
Algérie a été surprise avec unepuce électronique dans l’oreille,
rapporte "Metronews". A l’aide de ce moyen de communication
satellitaire, elle se faisait dicter les réponses par un correspondant.
Plus simples
et plus répandues : les oreillettes Bluetooth, reliées à un i-Pod caché dans la
poche et dans lequel l’enregistrement des cours a été intégré. Les cheveux
longs sont recommandés.
Bien
entendu, qu’elle soit classique ou high tech, la triche au bac est condamnée.
Les sanctions sont lourdes et vont du blâme à la prison, en passant par
l'interdiction de repasser le bac avant deux ans (voire cinq). Dans les cas les
plus graves, comme une fuite de sujets ou une substitution d'identité, le
tricheur risque trois ans d’emprisonnement et/ou 9.000 euros d’amende.
Juliette Pousson
Les Français et les touristes
Accueil
des touristes : les Français devront faire mieux 16 juin 2015
Les Français seraient-ils les personnes les plus désagréables du monde? Si
l'on en croit le rapport du
Conseil de promotion du tourisme remis le 11 juin au ministre des affaires
étrangères, Laurent Fabius, la réponse est "oui". Alors que les visiteurs
étrangers attendent un service à la hauteur de leurs espérances, ce document,
relayé par The Daily
Telegraph, montre que "les taux de satisfaction sont 30
% en dessous de la moyenne européenne en termes de rapport qualité-prix".
Pire, le quotidien britannique met en exergue que la France abrite "les
habitants les moins sympathiques, les chauffeurs de taxi les plus désagréables
et les serveurs les plus agressifs". Pour le quotidien
britannique, le constat est implacable: "La France est paralysée
par les Français."
Avec plus de 84 millions de touristes par an, la France est le pays le
plus visité dans le monde depuis les années 1980. Avec Paris en tête de pont,
le tourisme est un trésor national à exploiter. Pourtant, Paris est considéré
comme une des villes les plus impolies d'Europe par les internautes sur le site
de TripAdvisor. C'est ce que le rapport remis à M. Fabius nomme "le
paradoxe français".
Dans ce contexte, le Quai d'Orsay a
décidé de réagir en définissant une stratégie – assortie d'un fonds dédié –
afin d'atteindre l'objectif de 100 millions de touristes d'ici à 2020. Mais le
but de la manœuvre est également d'améliorer l'accueil des visiteurs étrangers. "Cela
doit devenir une priorité nationale", a décrété Laurent Fabius. Une
importante campagne de communication sur l'hospitalité des Français et des
professionnels sera ainsi lancée. Ainsi, chaque nouveau venu entendra
désormais dans les aéroports et les gares: "Bienvenue en
France" en anglais et "Merci et à bientôt" à
leur départ.
Mais le plan du chef de
la diplomatie française est bien plus ambitieux: apprendre aux Français à
sourire. Les journalistes britanniques, eux, ne semblent pas tomber dans le
panneau et préfèrent ironiser sur ces mesures. "La France
n'en est pas à sa première tentative pour améliorer l'attitude des locaux
envers les touristes", écritThe Daily Telegraph. Le quotidien
cite ainsi un manuel de politesse distribué aux commerçants par la mairie de
Paris en 2013. Trois ans auparavant, la municipalité avait même embauché des "ambassadeurs
du sourire" pour propager la bonne humeur autour des grands
monument de la capitale. Sur le papier, cela avait l'air infaillible.
lundi 15 juin 2015
JOURNÉE POUR LE DON DU SANG
Le 14 juin, c’est la
Journée mondiale des donneurs de sang. Ce jour-là, des camions spéciaux ou des
tentes sont installées pour accueillir les donneurs. Mais pourquoi donner
son sang ?
La
ministre de la santé, Marisol Touraine, donne son sang lors de la Journée
mondiale des donneurs de sang, le 14 juin 2012. (PIERRE VERDY AFP)
10 000 dons de sang sont nécessaires en France
chaque jour. Lors d'opérations à l'hôpital ou dans le traitement de certaines
maladies, des personnes ont besoin de recevoir du sang. C'est ce qu'on appelle
une transfusion sanguine. Un million de personnes en France
sont soignées ou sauvées chaque année, grâce au sang donné volontairement par
d'autres Français.
Irremplaçable
Le
sang est indispensable à la vie : il transporte de l'oxygène grâce aux
globules rouges, il aide le corps à lutter contre les infections, et
surtout, il est capable de coaguler au contact de l'air : c'est la croûte
de sang séché qui se forme quand on s'est blessé. Pour le moment, aucun autre
produit ne peut remplacer entièrement le sang humain. Pour soigner un être
humain, il faut donc du sang humain.
Du sang en moins
En
donnant son sang, une personne aura un peu de sang en moins dans son corps.
Entre 4 et 6 litres de sang circulent dans le corps d'un adulte en permanence,
donc le demi-litre de sang prélevé est sans conséquence sur la santé du
donneur.
Le corps fabrique du sang neuf
En
fait, il est impossible de manquer de sang : le corps humain en fabrique
en permanence. Après un don de sang, il lui faut 15 jours pour renouveler
les globules rouges, et seulement quelques heures pour le plasma et les
plaquettes, deux autres composants de notre sang.
Donner ou vendre ?
Dans certains pays,
comme aux États-Unis, on a le droit de vendre son
sang. Mais pas en France. C'est un choix éthique : le corps
humain n'est pas une chose qu'on peut vendre ou acheter. Par conséquent, même
si quelqu'un voulait vendre quelque chose de son corps (par exemple son sang),
la loi française l'interdit. En France, donner son sang est un geste volontaire, bénévole, un acte de
solidarité qui permet de soigner des malades et sauver des vies.
mardi 2 juin 2015
les cadenas de l'amour
France. Pont des Arts : quand l’amour pèse (trop)
lourd
Ce lundi 1er juin, la mairie de Paris retire tous
les cadenas sur le célèbre pont des Arts, et installe à la place des
panneaux de verre. “Une onde de choc pour les touristes”, selon le journaliste et écrivain britannique Stephen
Clarke.
“Le
poids de l’amour devient insupportable pour les ponts de cette ville”, rapporte le quotidien
américain The Wall Street Journal. Pour des
raisons de sécurité, la ville de Paris a décidé du retrait des dizaines de
milliers de cadenas sur le pont des Arts, “dans le but de mettre fin à
cette tendance populaire qui a conduit les touristes à recouvrir de nombreux
ponts de la ville avec des symboles d’amour”, explique le
journal.
Ce rituel romantique est devenu une étape incontournable du circuit
touristique parisien, mais il a “éveillé la rancœur de nombreux
Parisiens”, note le journal. Et la municipalité a tranché : les
45 tonnes de cadenas seront retirées. Les grilles seront remplacées
d’abord par des panneaux de bois, puis de verre, où il est impossible
d’attacher des cadenas.
“Des gémissements de protestation de la part des romantiques”
C’est une page qui se tourne, et qui ne sera pas sans conséquences, selon
l’écrivain britannique Stephen Clarke, auteur de plusieurs ouvrages sur les
Français (notamment A Year In The Merde, paru
en 2005 aux éditions Black Swan). Il explique dans The
Daily Telegraph que le cliché idéalisant Paris comme la ville
de l’amour “va mordre la poussière”.
Certes, ce pont autrefois “élégant et aérien” est
aujourd’hui comme “un hippopotame qui attend de s’effondrer”, note
Clarke, qui file les clichés de la Ville lumière : “C’est comme si les amateurs parisiens de french cancan lui
avaient donné des jarretières à enfiler sur ses jambes grêles.”
Cependant, cette décision risque de déplaire à de nombreux touristes, et
suscitera “des gémissements de protestation de la
part des romantiques” qui visitent la capitale, assure
l’écrivain. Même si certains, ironise-t-il, vont pousser des soupirs de
soulagements, notamment ceux “qui se sont depuis séparés de
leur ancien partenaire et qui veulent désespérément que leur cadenas soit
retiré, avec tous les mauvais souvenirs qui vont avec”.
AUTEUR Jade Garrett
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